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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 02:44


Nous passons 3 jours dans la capitale bolivienne. La Paz, entourée de montagnes, est une ville stupéfiante dont l’altitude varie de 3200 mètres (quartiers riches avec maisons luxueuses et gardiens…quartier où nous dormons) à 4000 mètres (quartiers beaucoup plus modestes où les habitations, parfois de fortune s’accrochent aux falaises).

 Nous flânons dans les avenues et dans des rues plus atypiques comme celle des sorcières  qui proposent, sur leurs étales, remèdes divers et fœtus de lamas séchéIMGP0735.jpgs (spécial…très spécial…).     IMGP0686.jpg 

Florent fait une sortie VTT organisée de 64 kms intitulée la « route de la mort » qui démarre à 4800 et s’achève à 1200 mètres. Rassurez-vous, il revient indemne, juste bien fatigué !

Après La Paz, direction le lac Titicaca. Nous ne l’avions pas vu il ya 16 ans de cela lors de notre voyage de noces que nous avions passé au Pérou et en Equateur.  Pas question cette fois-ci de le manquer!   IMGP1523.jpg                                Nous faisons passer le camping car sur un bac afin de rejoindre la petite ville de Copacabana. Sur la route, nous voyons un petit groupe de boliviens danser face au lac, ils tournent une vidéo (destinée peut-être à un karaoké). Une des dames invite Florent à danser, un instant mémorable!IMGP0814.jpgIMGP0851.jpg

A notre arrivée à Copacabana nous assistons à la bénédiction des voitures devant la cathédrale, naturellement nous nous glissons dans la file d’attente.Décoré de fleurs, Quanaco (notre camping-car)  reçoit la bénédiction du prêtre, Hugo allume ensuite des pétards sous chaque roue et enfin nous l’arrosons au champagne ! Un moment amusant et insolite !IMGP1013.jpgIMGP0965.jpg

 Nous prenons un petit bateau pour une excursion sur l’ile du Soleil, sur le Titicaca. Nous « accostons » au nord de l’ile et rejoignons le sud à pied. Marcher pendant 3 heures à 4000 mètres d’altitude avec  un petit Khéo dans les bras ou accroché dans le dos est assez physique ! Nous finissons par la descente du grand escalier inca en sprint pour ne pas louper le bateau du retour.

Le lendemain, nous assistons à la fête de la Virgen de la Candelaria (chandeleur). Une rue entière de Copacabana est jonchée de pétales de fleurs. Des groupes costumés défilent et se succèdent en musique.  C’est donc sur une note festive que nous achevons notre séjour en Bolivie…

 IMGP1408.jpgIMGP1293.jpg

                              BOLIVIE : un mois- 4900 kms

Nous avons aimé :

- l’authenticité

- les vêtements traditionnels des femmes

- le contraste entre la végétation dense tropicale de l’Oriente et les paysages sauvages et rudes de l’Altiplano.

 - les lamas sur les routes.

- le charme de l’architecture coloniale (Sucre, Potosi)

- la vie bon marché !

 

Nous  regrettons :

-l’accueil parfois très froid des boliviens

-L’attitude corrompue de certains policiers

- le prix de l’essence 3 fois plus élevé pour les plaques étrangères

Nous avons été attristé par :

- les enfants qui vivent dans une très grande pauvreté.

- les femmes âgées qui travaillent dur pour survivre. 

 

1er février :  Pérou

Nous passons la frontière à Yunguyo, les formalités douanières se passent bien. A peine élancés une chaîne nous barre la route : police. Florent va voir ce qu’ils veulent. Des voyageurs avec  leur propre véhicule, l’occasion est trop belle , ils demandent si nous avons une assurance (première fois qu’on nous pose la question depuis le début du voyage). Florent leur répond que nous devons en trouver une à  Puno la première ville (l’assurance que nous avions contracté en Argentine  nous couvrait pour l’Uruguay, le Chili et la Bolivie mais pas le Pérou). Ces messieurs de la police invitent donc Florent  à s’asseoir, ferment les portes et lui propose un « service spécial » … pour 150 dollars ils acceptent de nous laisser passer  et nous assurent ainsi d’éviter d’éventuels problèmes  jusqu’à Puno. Après discussion Florent arrive à nous faire repartir en ne versant que 20 dollars.

Dès notre arrivée à Puno, Florent trouve rapidement  une assurance pour un mois à 40 euros.      Nous devons aussi solutionner la réception des cours du cned du 2ème trimestre pour Hugo. Nous contactons l’ambassade de France à Lima qui accepte de recevoir le colis et transmettons l’adresse à Sandrine et Steve qui se chargeront de l’envoi (merci beaucoup à eux !).

Prochaine étape Cuzco.

A bientôt los amigos !        

 

 

  

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:26

IMGP9524.jpgIMGP9517.jpg

A quelques kms de la frontière Bolivienne

L’itinéraire est asphalté et traverse les paysages grandioses et sauvages de l’altiplano. Le long de la route, des femmes portent des fagots de bois dans leurs dos et mènent leurs troupeaux de lamas, bien mignons avec leurs petits rubans roses sur les oreilles.

 

 

IMGP9920.jpgIMGP9928.jpgLes gamins accourent en voyant notre camping car et tendent la main pour  quelques pièces, certains ne sont guère plus âgés que Khéo. Nous sommes tiraillés entre l’envie de donner et le sentiment que si nous donnons, les parents les mettront encore plus sur le bord de la route. Nous offrons tout de même des jouets et des gâteaux à 3 enfants. On lit beaucoup d’ émotion sur leurs visages (émotion partagée !).

Nous passons rapidement à Oruro, ville sans charme particulier, où nous faisons la connaissance d’un policier guère honnête. Selon lui, nous avons une conduite dangereuse et leur radar (toute dernière génération de radars totalement invisibles) nous aurait pris à 100 kms/h…nous ne dépassons jamais les 80 !!!   Florent est alors très mécontent. Le policier lui demande si il comprend bien ce qu’il dit. Florent répond que « oui, j’ai bien compris, t’en veux à mon argent ! »…aie, aie, aie…, le policier, vexé dit à son collègue « arrête-le ! ». Florent ne se laisse pas intimider et devant sa détermination, le collègue calme le jeu, le radar a du défaillir…

Un peu plus tard, c’est une petite inspection du camping car par la police anti-narcotique qui nous attend : « bon, passe pour cette fois » (mais non je plaisante !).

Nous arrivons à la belle ville de Potosi le 15 janvier.

A  4090 mètres d’altitude, Potosi est entourée par des chantiers et des quartiers ouvriers. Au cœur, c’est la ville coloniale, avec de riches édifices, de belles façades aux couleurs chatoyantes et des balcons typiques.

Quelques infos : au XVIème siècle, Charles Quint éleva Potosi au rang de ville impériale et lui donna  pour devise : « Je suis la riche Potosi, le trésor du monde, la reine des montagnes et la convoitise des Rois ». Les espagnols surnomèrent  la mine « Cerro Rico » (colline riche) et l’exploitèrent pendant 3 siècles : 10 000 galeries et plusieurs milliers d’entrées ! Au milieu du XVII ème siècle, Potosi comptait 165 000 habitants.                                                                                                                                                 Le travail dans les mines a provoqué la mort de millions d’indiens Aymaras, Quechuas et Noirs Africains. On mourrait d’épuisement ou empoisonné par les vapeurs du mercure qui servait à traiter l’argent.  Au XIXème siècle, avec l’épuisement des filons d’argent, Potosi tomba en désuétude et en 1825, la ville ne comptait plus que 9000 habitants. On découvrit ensuite de l’étain, ce qui relança un peu l’économie de la ville.

Aujourd’hui, le travail des mineurs est organisé en coopératives privées. Le mineur doit acheter son matériel, n’a pas de protection sociale. Les coopératives font travailler environ 6000 mineurs. Celui-ci descend à la mine quand il veut, chacun est responsable de sa production. Dans certaines galeries, la température avoisine les 50 degrés et les mineurs travaillent en slips ! Ils ne mangent pas, ils prennent seulement de la coca (des chiques d’une centaine de feuilles qu’ils renouvellent dans la journée ).

Lundi 16 janvier-8h30 :en route pour la mine

IMGP9689.jpgIMGP9785.jpg

 On nous fournit bottes, pantalons, casques et lampes. Nous achetons, pour les mineurs, sachets de feuilles de coca et dynamite !

A l’entrée de la mine, des mineurs s’engouffrent dans un long tunnel  et font un signe de croix…Nous empruntons ce même tunnel  les uns derrière les autres. Il faut se courber à plusieurs endroits. Nous longeons des tuyaux qui libèrent le bruit de l’air comprimé des marteaux piqueurs. Dans les galeries très étroites, le guide surveille les allers et venues des chariots remplis de cailloux. Ceux-ci ne peuvent freiner et nous marchons sur les voies ! IMGP9806.jpgIMGP9694.jpg                                                                                                        Nous passons devant El Tio, Dieu  protecteur des mineurs à qui ces derniers offrent alcool, cigarettes et coca bien-sûr ! Dans la galerie, la chaleur augmente, l’air devient pénible à respirer, les parois sont recouvertes de souffre. Nous nous protégeons avec des foulards. Khéo, pleure un peu. Nous faisons encore quelques mètres dans la galerie puis la température redescend nettement. Notre guide prend Khéo par la main et nous regagnons la sortie. Une expérience unique !

 

Nous gagnons Uyuni mercredi 18 janvier. La ville surgit au milieu de nulle part.  Il y a beaucoup de touristes qui partent en expédition pour un à trois jours sur le salar et dans le sud Lipez.

Nous nous rendons au bord du salar en fin de journée. Il est immense.  Avec les pluies importantes,  celui-ci est recouvert d’eau, nous ne pouvons pas rouler dessus, c’est dommage. L’endroit est vraiment sublime.  A la nuit tombée, les touristes repartent et nous restons seuls pour dormir dans cet endroit magique. Pas mal le bivouac !       

 

 

 

 

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 13:34

IMGP7808.jpgIMGP7816.jpgIMGP8071.jpgIMGP8240.jpgIMGP8231.jpg

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