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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 17:27

De Manta nous regagnons Guayaquil (où nous prenons contact avec une compagnie maritime) puis nous prenons la direction de Riobamba. Nous traversons de grandes étendues de bananeraies. Sur la route nous achetons un régime entier de bananes que nous rapportons quelques minutes plus tard à la vendeuse. Elles sont dures et immangeables…évidemment ce sont des bananes à faire cuire (ah ces touristes !).

A Riobamba, l’air devient plus sec et frais (et après les 40 degrés des jours précédents ç a fait du bien). Nous sommes dans la Sierra (montagne)dans la province du Chimborazo où se trouve le volcan du même nom de 6310 mètres d’altitude. Nous nous promenons au marché de Riobamba entre lamas, moutons et cochons. Ces derniers n’appréciant guère d’être tirés par des cordes, hurlent et « freinent » des 4 pattes. Les Equatoriens négocient fermement les prix de leurs bêtes. On lit sur leur visage leur satisfaction de repartir avec un nouvel animal.

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Dans la sierra, beaucoup de femmes sont habillées de manière traditionnelle : longue jupe noire ou bleue, chemisier blanc brodé, collier de petites perles rouges ou dorées, poncho uni  et chapeau. 

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Après Riobamba nous nous rendons à  Banos, aux portes de la Selva (forêt amazonienne). Cette petite ville très touristique doit cohabiter avec le Tungurahua, volcan de 5023 mètres, qui s’est réveillé en 1999 et qui depuis est sous haute surveillance.

Nous prenons ensuite la direction du parc national de Cotopaxi, la piste que nous prenons est hardue mais nos efforts sont récompensés. Nous voilà au cœur d’une nature sauvage dans le calme et le silence absolu. Devant nous se dresse le majestueux Cotopaxi, volcan enneigé culminant à 5897 mètres d’altitude (et classé haut risque !). Nous grimpons jusqu’au refuge du volcan à 4810 mètres. Au-delà, c’est la neige et il faut poursuivre l’ascension avec un guide.Notre bivouac du soir est bien agréable: de la fenêtre de la « cuisine » nous avons la vue sur le volcan et depuis le « salon » nous avons la vue sur une lagune. 

 Le lendemain, dans la brume matinale, nous voyons surgir un beau camping car. A son bord une famille française : Lucie, Arnault et leurs 3 enfants, Mao, Léonie et Paul. Sur la route depuis 8 mois, ils arrivent de Colombie après avoir sillonné l’ Amérique du Nord et l’Amérique centrale. Nous échangeons nos impressions de voyageurs, ils nous font gentiment cadeau d’une carte routière et nous  conseillent pour la suite de notre voyage. Un peu plus tard, c’est un couple belge, Catherine et Peter, qui arrive. Nous déjeunons tous ensemble puis chacun reprend sa route.

Pour nous, c’est direction Quito, la capitale. Un peu dur le retour à la vie citadine après la nature. Néanmoins, nous déambulons avec plaisir dans le beau centre colonial et nous découvrons des églises d’une richesse stupéfiante.

 

A une vingtaine de kms au nord de Quito, nous marchons sur la ligne (jaune)de l’équateur. Un pied dans l’hémisphère nord et un autre dans l’hémisphère sud ! Ce site appelé « Mitad del Mundo » est touristique, il y a de nombreux magasins d’artisanat et des démonstrations de danse folklorique.

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Nous poursuivons sur la panaméricaine au nord de Quito, pour découvrir  la réserve écologique de Cayambe.

A suivre…

Hasta luego !

 

 

                    

 

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 22:28

Lundi 27 février, nous franchissons la frontière La Tina- Macara sans difficulté. Nous voici donc en Equateur, notre 6ème pays depuis le début du voyage. Nous trouvons une assurance, 4 dollards pour 15 jours! Nous avons la surprise de faire le plein d'essence pour 20 dollards. A ce prix c'est presque un plaisir de remplir le réservoir! La monnaie de l'Equateur n'est plus le "sucre" mais le dollard. Si l'essence est bon marché, la nourriture l'est moins, en tous les cas bien moins qu'en Bolivie.

Nous filons sur Cuenca, une très belle ville, calme, très agréable où les automobilistes ne sont pas "raides dingues" de leurs klaxons, puis nous poursuivons sur Guayaquil. Nous n'y passons qu'une journée. Nous apprecions la promenade sur le Malecon avec son aménagement floral d'une grande variété et d'une grande splendeur, (qui plairait sans aucun doute à Thierry,mon petit beau frère adoré).     

Le climat, tropical, chaud et humide est éprouvant (28 degrés encore à 18 heures...). Nous nous offrons une petite douceur... une plongée dans les eaux délicieuses du Pacifique.

Nous arrivons à Manta, 2ème port du pays, le 5 mars. Nous nous rendons dans une compagnie maritime dans le but de faire embarquer le camping car pour la traversée du Panama mais il nous faut patienter 3 jours pour avoir des infos.  

7 mars Joyeux anniversaire KHEO !!! Ce petit bonhomme qui est entré dans notre vie il y a 3 ans et demi a déjà 5 ans!!!

A Manta, je fais la connaissance d'une sympathique ... dentiste! 2 carries soignées pour 50 dollards. ("je" c'est Stéphanie et ses dents "pourries").

Nous bivouacons, pour notre dernière nuit dans cette ville, sur le parking de l'aéroport. ( On avait encore pas testé!)    

Malheureusement, la recherche de la compagnie maritime tombe à l'eau (c'est le cas de le dire). 3 jours d'attente pour avoir connaissance  d'un tarif exorbitant: 4000 dollards!!Comme le gérant ne semble pas disposé à nous aider, nous retournons sur Guayaquil pour prospecter.

A bientôt! (Les photos des articles précédents sont arrivées... avec un peu de retard).

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 17:57

 

 

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A proximité de Caraz, nous entrons dans le parc national de Huascaran. Nous décidons d’aller à la lagune Paron. La piste fait 31 kms, nous restons coincés au 24ème km. Un éboulement nous empêche d’aller plus loin en camping car. Malgré nos efforts pour dégager les cailloux, Guanaco, (notre camping car)patine,  glisse et frotte un rocher.  Au bout de 2 heures de combat acharné et quelques dégâts  nous abandonnons , d’autant plus que la nuit arrive.

                  

Nous poursuivons donc à pied le lendemain pour 7 kms, nous mettons 3 heures pour arriver à la lagune à 4200 mètres d’altitude, l’endroit est magnifique, sommets enneigés et eau turquoise…

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Dans l’après-midi, direction le canyon del Pato, paysages stupéfiants, piste étroite, ravins, 70 tunnels où seul un véhicule peut passer. Sensations garanties !!

 

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Nous continuons la piste jusqu’à Chimbote sur la côte pacifique. Dans une flaque de boue, nous nous enlisons ! Heureusement une voiture nous sort d’affaire  assez rapidement.

Nous arrivons le 23 février à Trujillo, ouf. Nous faisons une petite halte dans un …camping !!! (le 1er en 6 mois de voyage).Les garçons apprécient particulièrement la piscine !   

A   bientôt et merci pour vos messages!                                                                            

 

 

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 17:52

 

 Après les Andes, changement radical de paysage : place au désert et aux paysages arides (le courant froid de Humboldt remonte le long des côtes péruviennes. Au contact de l’eau froide, les masses d’air se refroidissent et se stabilisent, empêchant ainsi les pluies de se former et la végétation de pousser).

Nous visitons rapidement Nazca et nous nous renseignons sur le coût d’un survol en avion des célèbres lignes et dessins tracés dans le désert entre l’an 300 et 900 de notre ère. 260 dollars pour  35 minutes dans les airs… euh…gracias, on va réfléchir…Nous optons finalement pour le mirador, situé le long de la Panaméricaine. Nous arrivons à voir les mains et l’arbre, 2 dessins  sur 15, c’est …mieux que rien !

Après Nazca, en route pour la capitale du Pérou.

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                                                                      centre de Lima 

Nous stationnons 4 jours dans le quartier chic et sans risque de San Isidro près de l’Ambassade de France où nous récupérons les cours du Cned. Alors que nous nous apprêtons à passer notre troisième nuit dans la rue, nous recevons la visite d’un vigile puis de la police, petit coup de fil des habitants sans doute…

Un matin, un commercial français, Kévin  Devries, frappe à la porte du camping car. Il travaille dans une société de transport maritime. Il tombe bien, nous aurons besoin de trouver un bateau  pour passer le Panama. Espérons qu’il puisse nous avoir un prix intéressant !

Kévin nous propose de visiter l’orphelinat dans lequel travaille sa sœur. Celui-ci se trouve tout au nord de Lima, dans les quartiers en hauteur, très défavorisés. Il accueille 800 enfants, du petit bébé au jeune adulte répartis dans différentes maisons. Cet orphelinat ne réalise pas d’adoption, la pluspart des enfants sont confiés. Certains voient leurs parents de temps en temps, d’ autres jamais. A l’intérieur de l’orphelinat il y a un collège, des ateliers boulangerie, soudure, couture.  Au moment du repas, le calme et le silence sont impressionnants. Il y a un enfant de chaque maison qui surveille les tables. Ceux qui discutent font prendre des points de pénalité à leur maison et risquent alors de faire le ménage. Redoutable !!  La maison des petits est particulièrement émouvante, les bambins tendent les bras, ils ont un besoin très fort d’être  portés.

 

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 Le dévouement du personnel et des volontaires qui donnent de leur temps et de leur énergie pour le bien des enfants nous laisse plein d’admiration.

Après Lima, nous prenons la direction du parc National de Huascaran dans la cordillère blanche. 

                                                      

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 17:47

                                      

Avec ses arcades, ses balcons bleus sculptés, ses fondations incas, Cuzco, à 3400 mètres d’altitude, est une ville coloniale qui a vraiment beaucoup de charme. Le centre est très surveillé, ici, on prend soin des touristes !

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                                               Cuzco

Nous remontons la vallée sacrée :Sacsahuaman, Pisac, Urumbamba, Ollataytambo, et nous poursuivons jusqu’ au village de Santa Maria. De là, Hugo, accompagné de  Florent  part à la découverte  du  fameux Machu  Picchu. Question de budget, et parce que je l’ai déjà vu il y a 16 ans, je les laisse « entre hommes ». Les voila donc partis pour un petit périple de 2 jours, où ils doivent marcher courageusement, souvent sous la pluie. Ils passent une nuit dans un hôtel à Agua Calientes.

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De mon côté, je quitte le centre du village, bruyant, et je stationne le camping-car dans un endroit plus calme tout proche d’une entreprise gadée à l’entrée par un vigile. La nuit se passe bien, mais je préfère quand Florent est là !  

                                                       

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 02:44


Nous passons 3 jours dans la capitale bolivienne. La Paz, entourée de montagnes, est une ville stupéfiante dont l’altitude varie de 3200 mètres (quartiers riches avec maisons luxueuses et gardiens…quartier où nous dormons) à 4000 mètres (quartiers beaucoup plus modestes où les habitations, parfois de fortune s’accrochent aux falaises).

 Nous flânons dans les avenues et dans des rues plus atypiques comme celle des sorcières  qui proposent, sur leurs étales, remèdes divers et fœtus de lamas séchéIMGP0735.jpgs (spécial…très spécial…).     IMGP0686.jpg 

Florent fait une sortie VTT organisée de 64 kms intitulée la « route de la mort » qui démarre à 4800 et s’achève à 1200 mètres. Rassurez-vous, il revient indemne, juste bien fatigué !

Après La Paz, direction le lac Titicaca. Nous ne l’avions pas vu il ya 16 ans de cela lors de notre voyage de noces que nous avions passé au Pérou et en Equateur.  Pas question cette fois-ci de le manquer!   IMGP1523.jpg                                Nous faisons passer le camping car sur un bac afin de rejoindre la petite ville de Copacabana. Sur la route, nous voyons un petit groupe de boliviens danser face au lac, ils tournent une vidéo (destinée peut-être à un karaoké). Une des dames invite Florent à danser, un instant mémorable!IMGP0814.jpgIMGP0851.jpg

A notre arrivée à Copacabana nous assistons à la bénédiction des voitures devant la cathédrale, naturellement nous nous glissons dans la file d’attente.Décoré de fleurs, Quanaco (notre camping-car)  reçoit la bénédiction du prêtre, Hugo allume ensuite des pétards sous chaque roue et enfin nous l’arrosons au champagne ! Un moment amusant et insolite !IMGP1013.jpgIMGP0965.jpg

 Nous prenons un petit bateau pour une excursion sur l’ile du Soleil, sur le Titicaca. Nous « accostons » au nord de l’ile et rejoignons le sud à pied. Marcher pendant 3 heures à 4000 mètres d’altitude avec  un petit Khéo dans les bras ou accroché dans le dos est assez physique ! Nous finissons par la descente du grand escalier inca en sprint pour ne pas louper le bateau du retour.

Le lendemain, nous assistons à la fête de la Virgen de la Candelaria (chandeleur). Une rue entière de Copacabana est jonchée de pétales de fleurs. Des groupes costumés défilent et se succèdent en musique.  C’est donc sur une note festive que nous achevons notre séjour en Bolivie…

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                              BOLIVIE : un mois- 4900 kms

Nous avons aimé :

- l’authenticité

- les vêtements traditionnels des femmes

- le contraste entre la végétation dense tropicale de l’Oriente et les paysages sauvages et rudes de l’Altiplano.

 - les lamas sur les routes.

- le charme de l’architecture coloniale (Sucre, Potosi)

- la vie bon marché !

 

Nous  regrettons :

-l’accueil parfois très froid des boliviens

-L’attitude corrompue de certains policiers

- le prix de l’essence 3 fois plus élevé pour les plaques étrangères

Nous avons été attristé par :

- les enfants qui vivent dans une très grande pauvreté.

- les femmes âgées qui travaillent dur pour survivre. 

 

1er février :  Pérou

Nous passons la frontière à Yunguyo, les formalités douanières se passent bien. A peine élancés une chaîne nous barre la route : police. Florent va voir ce qu’ils veulent. Des voyageurs avec  leur propre véhicule, l’occasion est trop belle , ils demandent si nous avons une assurance (première fois qu’on nous pose la question depuis le début du voyage). Florent leur répond que nous devons en trouver une à  Puno la première ville (l’assurance que nous avions contracté en Argentine  nous couvrait pour l’Uruguay, le Chili et la Bolivie mais pas le Pérou). Ces messieurs de la police invitent donc Florent  à s’asseoir, ferment les portes et lui propose un « service spécial » … pour 150 dollars ils acceptent de nous laisser passer  et nous assurent ainsi d’éviter d’éventuels problèmes  jusqu’à Puno. Après discussion Florent arrive à nous faire repartir en ne versant que 20 dollars.

Dès notre arrivée à Puno, Florent trouve rapidement  une assurance pour un mois à 40 euros.      Nous devons aussi solutionner la réception des cours du cned du 2ème trimestre pour Hugo. Nous contactons l’ambassade de France à Lima qui accepte de recevoir le colis et transmettons l’adresse à Sandrine et Steve qui se chargeront de l’envoi (merci beaucoup à eux !).

Prochaine étape Cuzco.

A bientôt los amigos !        

 

 

  

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:26

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A quelques kms de la frontière Bolivienne

L’itinéraire est asphalté et traverse les paysages grandioses et sauvages de l’altiplano. Le long de la route, des femmes portent des fagots de bois dans leurs dos et mènent leurs troupeaux de lamas, bien mignons avec leurs petits rubans roses sur les oreilles.

 

 

IMGP9920.jpgIMGP9928.jpgLes gamins accourent en voyant notre camping car et tendent la main pour  quelques pièces, certains ne sont guère plus âgés que Khéo. Nous sommes tiraillés entre l’envie de donner et le sentiment que si nous donnons, les parents les mettront encore plus sur le bord de la route. Nous offrons tout de même des jouets et des gâteaux à 3 enfants. On lit beaucoup d’ émotion sur leurs visages (émotion partagée !).

Nous passons rapidement à Oruro, ville sans charme particulier, où nous faisons la connaissance d’un policier guère honnête. Selon lui, nous avons une conduite dangereuse et leur radar (toute dernière génération de radars totalement invisibles) nous aurait pris à 100 kms/h…nous ne dépassons jamais les 80 !!!   Florent est alors très mécontent. Le policier lui demande si il comprend bien ce qu’il dit. Florent répond que « oui, j’ai bien compris, t’en veux à mon argent ! »…aie, aie, aie…, le policier, vexé dit à son collègue « arrête-le ! ». Florent ne se laisse pas intimider et devant sa détermination, le collègue calme le jeu, le radar a du défaillir…

Un peu plus tard, c’est une petite inspection du camping car par la police anti-narcotique qui nous attend : « bon, passe pour cette fois » (mais non je plaisante !).

Nous arrivons à la belle ville de Potosi le 15 janvier.

A  4090 mètres d’altitude, Potosi est entourée par des chantiers et des quartiers ouvriers. Au cœur, c’est la ville coloniale, avec de riches édifices, de belles façades aux couleurs chatoyantes et des balcons typiques.

Quelques infos : au XVIème siècle, Charles Quint éleva Potosi au rang de ville impériale et lui donna  pour devise : « Je suis la riche Potosi, le trésor du monde, la reine des montagnes et la convoitise des Rois ». Les espagnols surnomèrent  la mine « Cerro Rico » (colline riche) et l’exploitèrent pendant 3 siècles : 10 000 galeries et plusieurs milliers d’entrées ! Au milieu du XVII ème siècle, Potosi comptait 165 000 habitants.                                                                                                                                                 Le travail dans les mines a provoqué la mort de millions d’indiens Aymaras, Quechuas et Noirs Africains. On mourrait d’épuisement ou empoisonné par les vapeurs du mercure qui servait à traiter l’argent.  Au XIXème siècle, avec l’épuisement des filons d’argent, Potosi tomba en désuétude et en 1825, la ville ne comptait plus que 9000 habitants. On découvrit ensuite de l’étain, ce qui relança un peu l’économie de la ville.

Aujourd’hui, le travail des mineurs est organisé en coopératives privées. Le mineur doit acheter son matériel, n’a pas de protection sociale. Les coopératives font travailler environ 6000 mineurs. Celui-ci descend à la mine quand il veut, chacun est responsable de sa production. Dans certaines galeries, la température avoisine les 50 degrés et les mineurs travaillent en slips ! Ils ne mangent pas, ils prennent seulement de la coca (des chiques d’une centaine de feuilles qu’ils renouvellent dans la journée ).

Lundi 16 janvier-8h30 :en route pour la mine

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 On nous fournit bottes, pantalons, casques et lampes. Nous achetons, pour les mineurs, sachets de feuilles de coca et dynamite !

A l’entrée de la mine, des mineurs s’engouffrent dans un long tunnel  et font un signe de croix…Nous empruntons ce même tunnel  les uns derrière les autres. Il faut se courber à plusieurs endroits. Nous longeons des tuyaux qui libèrent le bruit de l’air comprimé des marteaux piqueurs. Dans les galeries très étroites, le guide surveille les allers et venues des chariots remplis de cailloux. Ceux-ci ne peuvent freiner et nous marchons sur les voies ! IMGP9806.jpgIMGP9694.jpg                                                                                                        Nous passons devant El Tio, Dieu  protecteur des mineurs à qui ces derniers offrent alcool, cigarettes et coca bien-sûr ! Dans la galerie, la chaleur augmente, l’air devient pénible à respirer, les parois sont recouvertes de souffre. Nous nous protégeons avec des foulards. Khéo, pleure un peu. Nous faisons encore quelques mètres dans la galerie puis la température redescend nettement. Notre guide prend Khéo par la main et nous regagnons la sortie. Une expérience unique !

 

Nous gagnons Uyuni mercredi 18 janvier. La ville surgit au milieu de nulle part.  Il y a beaucoup de touristes qui partent en expédition pour un à trois jours sur le salar et dans le sud Lipez.

Nous nous rendons au bord du salar en fin de journée. Il est immense.  Avec les pluies importantes,  celui-ci est recouvert d’eau, nous ne pouvons pas rouler dessus, c’est dommage. L’endroit est vraiment sublime.  A la nuit tombée, les touristes repartent et nous restons seuls pour dormir dans cet endroit magique. Pas mal le bivouac !       

 

 

 

 

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 16:40

L’idée de savoir que le Dakar 2012 pouvait passer si prés de nous sans que nous puissions y assister m’est vite devenue insupportable. Alors le 11 janvier, cap à l’EST direction Arika ! Et oui nous retournons au Chili et pour ma part c’est avec grand plaisir car la population et les paysages sont fantastique. Il me faudra pourtant convaincre le reste de la famille que ce détour de 1000 km en vaut la peine. Nous quittons donc La Paz (capital de la Bolivie) au petit matin pour ne pas rater ce rendez vous. Petit problème, le pompiste de La Paz se plante et me rempli de réservoir d’essence (Guanaco, notre camping car ne consomme que du diesel).  Il me faudra deux heures pour vidanger le réservoir avec l’aide que quatre policiers qui gentiment m’amènent des bouteilles de coca vide.

Nous traçons ensuite rapidement direction la frontière du Chili à plus de 4000m d’altitude. Nous roulons de nuit lorsque j’aperçois un buisson sur la route puis deux, ce signe nous le connaissons : il prévient d’un danger imminent . Nous ne tardons pas à découvrir de quoi il s’agit : en travers de la route une voiture, les deux portes arrachées avec ses occupants à l’intérieur. Un peu plus loin un truck américain 10 mètres plus bas dans le fossé. L’accident vient de se produire. Nous nous arrêtons pour prendre des nouvelle du chauffeur puis rassuré nous reprenons notre route.

Nous arrivons à bon port et bivouaquons au niveau de la mer, et oui nous avons eu une belle descente à doubler des camions dans des lacets interminables. Le lendemain nous apprenons qu’il est trop tard pour pouvoir prétendre assister à la spéciale qui se joue à quelques centaines de kilomètre de là.  Nous attendons donc l’arrivée dans la ville d’Arika ( extrême nord du Chili). J’attend avec impatience l’arrivée des motos…IMGP8373.jpgIMGP8506.jpgIMGP8572.jpgIMGP8665.jpgIMGP8718.jpg

En fin de matinée arrivent les camions dans un concert de klaxons, suivront les motosIMGP8672.jpgIMGP9382.jpg puis les voitures ainsi que l’assistance . IMGP8748.jpgEn fin d’après midi, je décide de suivre un concurrent en voiture afin de localiser le lieu du bivouac. L’idée est si bonne que la foule dans la confusion nous salut et que les policiers nous prenant pour l’assistance du Dakar nous ouvre le chemin. C’est avec grand plaisir que nous grillons tous les feux rouges  et suivons ce buggy orange qui file devant nous ! Bon bien sûr tout plaisir a une fin et devant le lieux du bivouac l’accès nous est refusé faute de badge. Petite discutions avec le policier qui finit par me donner un tuyau pour accéder au plus prés. Nous empruntons un autre accès, stationnons Guanaco ( notre CC) puis je franchi l’armada de policiers qui interdit tout accès au bivouac, enfin je me présente à l’organisation du Dakar. Une seconde discutions de passionné et là … Jack pot !!! J’obtiens un  pass pour le bivouac pour toute ma famille !!! (Ce sera le seul délivré à l’étape d’Arika) Yeeesssss !!! IMGP8890.jpgIMGP9152.jpg

Nous allons passer une nuit inoubliable à entrevoir les coulisses du Dakar. Du pur bonheur !!!  La nuit tombe et les teams s’empressent de tout démonter afin que les pilotent puissent repartir au mieux le lendemain .IMGP9171.jpg IMGP9086.jpgNous abordons les équipes qui se montrent franchement sympa avec nous, celle-ci prennent le temps de répondre à nos questions et nous donnent des explications sur le déroulement de l’étape. Je me régale de regarder ces motos qui m’ont toujours fait rêver .   Un pilote moto m’offre son raod book tandis qu’un pilote camion fait monter Khéo dans son bolide puis lui donne un CD sur son team.  Nous accostons l’écurie Yamaha France (mécanos très ouverts) mais aussi les privés. Le concurrent N° 69 que je salut, nous fait partager sa passion sans limite de la moto. Ce dernier effectue lui-même la maintenance de sa moto jusque tard dans la nuit après son arrivé de l’étape du jour.IMGP9206.jpgIMGP8935.jpg L’ambiance est très « pro » les véhicules sont complètement révisés dans la nuit. Un buggy arrive tard dans la nuit et ses mécanos vont avoir du travail : visiblement ce dernier à effectuer des tonneaux (pare brise brisé, toit défoncé)... 

Les motos partirons  les premières pour l’étape qui les mèneras au Pérou, elle partirons à … 4 heure du matin. IMGP9215.jpgGIMGP9274.jpgouanIMGP9286.jpgaco est garé à 20 mètres du départ, dés les premiers bruits de motos je me lève et assiste à peine réveillé à ce nouveau départ. Ma frontale m’aide à identifier les motos qui défilent devant moi et une poignée de supporters Chilien s’égosillent à encourager un  à un chaque concurrent par son prénom.(La classe les Chilien !).

Le jour se lève et les voitures partent. A ma droite une moto arrive de l’étape de la veille, incroyable… ce motard qui vient tout juste d’arriver va repartir pour l’étape suivante sans bivouac…

Les camions prennent le départ à leur tour et pendant ce temps l’organisation démonte toute l’infrastructure nécessaire à ces 2500  personnes qui compose la caravane du Dakar.IMGP9258.jpg

Toutes les formalités de douanes nécessaires au passage au Pérou ont été faites dans la nuit à l’intérieur même du bivouac.

Ce fut vraiment  un moment vécu avec intensité  et nous laissons nos deux champions français : Stephane Peterhensel (voiture) et Cyril Depres (moto) filer vers leur victoire.


PETIT CLIN D OEIL A  STEVE  (mon  frère) !!!

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 13:34

IMGP7808.jpgIMGP7816.jpgIMGP8071.jpgIMGP8240.jpgIMGP8231.jpg

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 12:49

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Pour Noël, papa nous avait promis la lune ! Alors allons y !!!

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 Une fois arrivé, c'était magnifique ...

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On avait juste oublié d'emmener de l'eau...

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Et sur la lune, il fait trés trés chaud....

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On est donc parti chercher une source...

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Mais ici, c'était trés bizarre...

 

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On se sentait surveillé...

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Il se passait des phénomènes étranges...

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Papa a commencé à avoir des hallucinations...

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Il est parti brusquement, comme s'il avait vu une vague géante...

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Et comme d'habitude avec papa...

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Avec Hugo on a donc décidé de prendre les choses en main...

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Fini les délires des parents irresponsables...

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Cette fois c'est nous qui décidons !!!

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Depuis, plus de nouvelles ....

 

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Pas de panique... c'était juste un mauvais rêve ;;;



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